Dans une lettre recommandée que j’ai reçue le 5 novembre, à lire en bas de ce
déroulé, le maire, en accord avec ses adjoints et sa majorité, rejette mon recours gracieux, le lire en cliquant dans la marge,
demandant le retrait du permis de construire la massive barre urbaine de 39 logements qu’ils ont décidé d'ériger en plein centre du village.
Dans cette lettre, le maire fait preuve de légèreté et n’hésite pas à ajouter de nouveaux mensonges à une liste déjà bien trop longue. Le sens des propos du maire
sont en gras, au début de chaque paragraphe :
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J’aurais inventé la perte de valeur du bien immobilier de la famille
ARENDEL qui n’a qu’à saisir les tribunaux judiciaires pour se défendre. Mais quel honteux mépris pour cette famille. Encore faut-il pouvoir se payer un avocat quant on ne
peut pas puiser librement dans les finances communales comme la majorité municipale le fait régulièrement pour enrichir le sien. Qui a rédigé les
règles d'urbanisme inscrites dans le PLU, qui a vendu les deux parcelles communales et qui a signé le permis qui permettent à SASU NEOSENS de construire deux hauts murs de 12 mètres en limite
de la terrasse de la famille Arendel ? Pourquoi ne pas dire qu’il était parfaitement possible pour le promoteur de construire avec un retrait
minimum de 3 mètres par rapport à la limite comme cela est également prévu par le règlement d'urbanisme UA du PLU de Voglans ?
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Il serait possible aux automobiles d’avoir accès, sans difficulté et dans les deux sens, par le chemin du Polentier au parking des visiteurs. Pour qui connaît le très étroit
chemin du Polentier par ailleurs très pentu, vouloir faire se croiser les automobiles dans les deux sens ne semble pas très sensé ni conforme au règlement du PLU !
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Les 9 places créées en bataille(perpendiculairement au ) chemin de Sonnaz ne poseraient pas de problèmes de sécurité puisqu’il existe déjà à cet endroit des places en
créneau. Cette réponse semble oublier que les places en bataille obligent les conducteurs à reculer jusqu’au milieu de la route, voire plus ; ce qui en cet endroit, face à la
bibliothèque et l’école, ne semble pas être très indiqué au moment des entrées et sorties des écoles, coïncidant avec de fortes pointes du trafic
automobile et poserait donc de réels problèmes de sécurité routière, sans compter les nombreux et permanents problèmes de stationnement dans ce secteur.
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L’aggravation des pollutions sonore et de l’air ( due à la création d’une centaine de places de garage en face de l’école maternelle, avec 400 passages potentiels
supplémentaires de véhicules par jour sur le chemin de Sonnaz) ne sont, de ma part, que des allégations non-fondées. Un tel déni et un tel manque de responsabilité
de la part de la majorité municipale est consternant, surtout que les riverains du chemin de Sonnaz ont déjà, à maintes reprises, fait part aux élus des nuisances et de la pollution que crée
l'actuelle et forte circulation automobile quotidienne.
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Le plan masse fait apparaître l’emplacement des conteneurs à poubelles ( que le promoteur NEOSENS n’a pas prévu sur « son » terrain, pas encore payé d'ailleurs. Le plan
masse ne fait apparaître qu’une zone sous forme de nuage située sur la voie publique, juste sous les fenêtres de la famille ARENDEL. Tout le monde appréciera à sa juste valeur, ce deuxième et
honteux « cadeau » fait à cette vieille et honorable famille voglanaise. Quand on sait quelle puanteur dégagent ces poubelles dès qu’il fait chaud, on se demande s’ils ne veulent pas tout
faire pour chasser cette famille de chez elle ?
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Les prétendues « sources privées ou publiques » ne sont nullement identifiées. Alors là, ils y vont fort dans le
mensonge. Yves MERCIER comme maire et Eric BURDET comme adjoint aux travaux ont fait couper fin août 2008, le tuyau de 70 mm qui sortait du captage public et alimentait
le bassin public sur la place de l’église mais aussi le bassin chemin des Carrières. Ils l’ont fait juste après avoir acheté illégalement et frauduleusement, le 28 juillet 2008, ce « fameux » terrain à 430 000 euros qui n’en valait
qu’à peine 100 000 euros, pour pouvoir dire qu’il n’y avait pas de source sur ce terrain récemment acquis ou à proximité de cette parcelle destinée par eux à la construction d’un immeuble.
Malheureusement pour eux, cette source publique est toujours là ainsi que d’autres sources privées bien répertoriées sur un acte notarié enregistré au service de la publicité foncière et qui
précise qu'il y a interdiction de construire , au-dessus de ces sources, pour ce qui concerne les
deux parcelles communales vendues à SASU NEOSENS ( le fameux terrain à 430 000 euros et le terrain de l'ancienne maison BACCARD).Une
de ces sources privées continue d’ailleurs de couler, sans discontinuer, à l’angle de la maison ARENDEL-GHILARDI. Mais comment peut-on être malhonnête à ce point ? Voir les pages 4 et 5 de
l'acte notarié sur "https://www.lebulletinvoglanais.fr/inadmissible-projet-de-barre-urbaine-place-du-village/l-eau-la-véritable-richesse-à-protéger/"
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Le parti architectural du projet (un massif bloc de béton au toit plat) s’inscrit en harmonie et continuité des constructions récentes notamment le bâtiment
de la bibliothèque, du restaurant scolaire. Mais justement le bâtiment de la cantine et de l’école ne s’inscrivent déjà pas du tout en harmonie avec le style architectural
traditionnel et savoyard du centre du village. Quant à l’exemple de la bibliothèque, il est très mal choisi par le maire puisque celle-ci associe justement le bois et des toits d’ardoises
bien en pente comme les maisons environnantes ainsi que le château et l’église. Mais pourquoi veulent-ils greffer cette vilaine verrue architecturale au cœur de notre village ?